Mont Fuji (ふじさん), Situé sur l’île de Honshū au Japon, le mont Fuji ou Fujisan est un volcan considéré comme actif. Il est aussi le point culminant du Japon, s’élevant à 3776 mètres et une montagne considérée comme sacrée pour les shintoïstes et les boudhistes. Sa dernière éruption connue date de 1707. Il se situe au Sud Ouest de Tokyo. C’est une montagne classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 22 juin 2013.
Suite à notre voyage en Indonésie nous avons pris un vol direction Tokyo. Pour ne pas s’immerger trop rapidement dans un environnement urbain, nous avons fait le choix de nous diriger directement vers la ville de Fujiyoshida près du Mont Fuji (ふじさん). L’hôtel que j’ai choisi est Asumi Onsen (il s’agit bien d’un Onsen). Ça fait quelques années que je viens ici car je m’y sens comme chez moi. Il y a d’ailleurs un piolet noir de marque black diamond que j’avais trouvé lors d’une ascension du Mont Fuji et offert au propriétaire qui y sert de décoration. J’en profite pour mettre le lien ma vidéo sur ma première tentative d’ascension du Mont Fuji que j’ai faite en Avril 2017 :
Pour nous rendre sur place, nous avons pris un train à Shinjuku puis fait un changement à Otsuka. A savoir qu’il y des trains panoramiques que vous pouvez prendre pour effectuer ce trajet. L’avantage de ces trains sont les baies vitrées qui vous permettent de profiter pleinement de la vue. Durant la haute saison, il est préférable de réserver votre place.
Arrivés sur place, nous sommes accueillis par le gérant de l’hôtel, Monsieur Kashiwagi, à la gare de Shimoyoshida qui nous accompagne avec sa voiture à l’hôtel. Sur place nous sommes accueillis par sa femme. Les chambres de l’hôtel ont été repeintes récemment, pour autant, l’hôtel reste dans un style japonais classique. Les chambres sont spacieuses et propres. L’auberge n’a pas beaucoup changé mis à part quelques travaux effectués pour mettre les toilettes au goût du jour. Pour le soir, le gérant de l’hôtel nous conseille une chaîne de restaurants de sushis pour notre dîner. L’avantage de ces chaînes est qu’elles proposent de tout et pas uniquement des sushis et que tout est bon.
Le lendemain nous souhaitons essayer de faire l’ascension de Fujisan sachant que c’est la pleine saison. Pour se faire nous devons nous lever à 5h, partir à 5h30 pour rejoindre la gare routière, puis prendre le premier bus qui rejoint la 5ème station Fuji-Subaru pour comment l’ascension du Mont Fuji sur le sentier Yoshida.
Après environ 1h20 de bus nous arrivons à la 5ème station. Après avoir donné un peu d’argent pour la préservation du site en échange d’un petit porte clé en bois avec un tampon de la date du jour, nous commençons la marche.
Cela fait quelques temps que nous n’avons pas fait de grosses randonnées et je sens que j’ai envie de me dépenser. Je préviens donc Élodie que je vais marcher devant et que je la retrouve en haut de Fujisan. Le temps moyen pour faire le Mont Fuji est de 6h et je compte bien faire moins. Je sais d’expérience que sur ce sentier il ne faut pas trop pousser dans les premiers kilomètres pour éviter l’épuisement. Lors de ma dernière ascension avec Maxime, le petit frère d’Élodie, il avait trop trop forcé au départ puis s’était retrouvé en difficulté sur la fin. Le sentier commence à environ 2300 mètres. Le sommet du mont Fuji se situe à 3776 mètres, ce qui fait environ 1476 mètres de dénivelés positifs pour une distance de 13,8 km.
Sur le chemin il y a plusieurs stations (ce qui correspond à des refuges) où il est possible de dormir sous réservation, de commander à boire et à manger, ou encore d’obtenir des tampons de passage au fer rouge (à mettre sur des bâtons en bois qui peuvent être achetés à la 5ème station).
Mon ascension se passe sans encombre jusqu’à ce que mon corps soit en manque d’énergie. A vouloir monter rapidement, j’ai oublié les fondamentaux qui sont, à part préserver son énergie, de manger et de boire (ce qui va probablement favoriser mon passage aux urgences mais ça c’est pour le prochain article). Je me retrouve donc dans les derniers mètres avec des débuts de courbatures et plus aucune énergie pour avancer. Le manque d’oxygène n’arrangeant pas les choses, je décide de m’installer sur le chemin à un endroit suffisamment large pour que les autre randonneurs puissent passer avec les pieds en direction du sommet et la tête vers le bas en me tenant aux chaînes bordant le sentier pendant quelques minutes. Le but recherché étant de drainer un peu mes jambes et de pouvoir terminer la montée.
Au bout d’environ 10 minutes je reprend la marche et j’arrive au sommet accueilli par la mascotte du mont Fuji avec qui j’ai fait un selfie pour immortaliser ce moment. Au final j’aurais mis 3h30 pour atteindre le sommet. Après 1 heure de repos au sommet du Mont Fuji et ne voyant toujours pas Élodie je décide de la rejoindre en redescendant un peut. Je reprend donc le sentier en sens inverse ce qui m’a valu une remarque d’un japonais pour m’informer que le sentier pour descendre est différent du sentier de montée. Je finis pas rejoindre Élodie et refaire les dernières mètres avec elle jusqu’au sommet. Elle finit par arriver au sommet au bout de 5h20 de marche.
Après quelques photos au sommet nous amorçons la descente qui se compose d’un sentier sablonneux en lacets. La descente est plus courte en temps mais plus longue et exténuante. J’arrive finalement à la 5ème station après avoir pris quelques minutes pour observer un troupeau de daims pressés par le bruit de l’orage. Sur place, je m’assois un moment en attendant Élodie au milieu des groupes de randonneurs Japonais mais l’orage finit par arriver. Je me précipite donc a l’abri en attendant son arrivée. Après quelques minutes, elle me rejoint puis nous nous dirigeons vers l’arrêt de bus pour rejoindre la station de bus Mt Fuji ou Mr Kashiwagi nous rejoint pour nous raccompagner à l’hôtel. Durant notre trajet, il nous informe que le onsen est libre et que nous pourrons en profiter dès notre arrivée.
C’est ainsi que se termine cette ascension du Mont Fuji et cet article de mon blog. En espérant qu’il vous ai plus et vous ai donné envie de venir le gravir par vous même. Des pensées à tous ! Désolé pour le temps sans nouveaux articles, je n’avais pas le temps de m’en occuper.